Comment Adopter l’éco-responsabilité au bureau avec aKagreen et Rzilient ?

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Le bureau éco-responsable : le pourquoi du comment

La rentrée, c’est le moment idéal pour repartir sur de bonnes bases et prendre des résolutions pour améliorer son éco-responsabilité au bureau. En 2021, pas moins de 13 millions de Français travaillent dans des bureaux, soit 46% de la population active, et ce, 200 jours par an. Or, de nombreux aspects de la vie au sein de l’entreprise laissent une empreinte environnementale. Comment, alors, être éco-responsable au bureau ? S’engager en tant qu’entreprise dans la lutte contre le changement climatique et pour la préservation de la biodiversité est primordial à l’heure de la publication du 6ème rapport du GIEC annonçant la couleur de notre avenir proche.

Le bureau éco-responsable s’impose alors comme une thématique clé à soulever en cette rentrée. Le retour des vacances et la reprise des activités constituent le cadre idéal pour nous de présenter la jeune collaboration tripartite à impact entre acteurs engagés que sont aKagreen, Adopte Un Bureau et Rzilient. Nos solutions étant complémentaires et intervenant à différents niveaux, ce partenariat vise bel et bien à introduire plus de responsabilité au bureau.

Quelles actions mener, quels gestes adopter pour être éco-responsable au bureau ? Pourquoi se lancer dans de telles démarches ? Nous vous livrons quelques pistes de réflexion pour engager votre entreprise vers plus de responsabilité et de durabilité.

 

Les intérêts du bureau éco-responsable

 

Une contexte de pollution et mal-être au bureau

Avant tout, il convient de remettre en contexte la pollution croissante générée par le monde de l’entreprise, ainsi que le mal-être qui notamment en découle.

“Consommation d’énergie et de matières premières, production de déchets, émission de polluants et de gaz à effet de serre… Autant d’impacts sur l’environnement à réduire, que l’on soit au bureau ou en télétravail” nous rappelle le dernier rapport de l’Ademe à ce sujet. Par exemple, soulignons que les activités de bureau produisent 2,4 millions de tonnes de déchets par an et que 70% des émissions mondiales de carbone émanent de seulement 100 entreprises, selon l’ONG Carbon Disclosure. Ces données mettent en évidence l’indispensabilité de réduire l’empreinte environnementale de son entreprise, non seulement au niveau de son modèle économique, mais aussi de l’espace de travail dans lequel elle évolue.

Les consciences écologiques grandissantes, une entreprise ne se souciant pas de ces problématiques risque de voir augmenter le mal-être de ses équipes.

Comme souligné par Lubomila Jordanova dans sa newsletter The Climate of Business, la réalité climatique et le monde de l’entreprise sont aujourd’hui totalement déconnectés. Il s’agirait pour ce dernier d’assumer sa responsabilité et de comprendre les corrélations fondamentales entre les Hommes, la planète et le profit.

Une démarche globale liée aux objectifs RSE des entreprises

Introduire plus d’éco-responsabilité au bureau s’inscrit dans une démarche RSE globale pour permettre à l’entreprise de s’aligner sur des objectifs tant environnementaux que sociaux et économiques.

Plein de bon sens, l’éco-responsabilité est aussi un argument utile pour attirer de nouveaux talents et les fidéliser au travers d’une culture d’entreprise éthique qui soit en mesure de mettre au premier plan la qualité de vie au travail (QVT) et le bien-être au travail.

De plus, une consommation responsable permet de faire des économies sur le long terme, rendant la démarche aussi intéressante d’un point de vue financier.

Finalement, au vu de la pollution générée par les entreprises, il est essentiel de s’engager dans ce type de démarches afin d’être en accord avec la réglementation. Par exemple, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire introduit de nouvelles obligations en matière d’achats des entreprises.

 

Se lancer dans une démarche d’éco-responsabilité au bureau

 

Une émergence d’approches circulaires pour plus de durabilité

De nouveaux modèles économiques circulaires émergent donc afin de s’aligner à des objectifs de durabilité. Nous pouvons notamment faire mention de l’économie de la fonctionnalité, modèle visant à s’affranchir de la possession au profit de l’usage. Une telle démarche permet notamment de prendre le contre-pied de la surconsommation. De même, l’allongement de la durée de vie du matériel permet de se déplacer vers plus de sobriété.

La responsabilisation à toutes les étapes du cycle de vie – que ce soit l’approvisionnement durable ou la gestion de fin de vie – est primordiale afin de s’inscrire dans des démarches durables et responsables.

L’importance de responsabiliser les achats

Rappelons donc ici l’importance de responsabiliser les achats en entreprise. Cela passe par le fait de privilégier l’achat ou la location de produits éco-responsables, de réduire ou avoir une meilleure gestion des déchets et, plus généralement, d’adopter des éco-gestes au quotidien. De nombreuses alternatives existent, et nous pouvons déjà vous faire part de celles que nous avons développées ci-dessous.

 

Rendre pas-à-pas son espace de travail plus éco-responsable

 

Aménager un bureau avec du mobilier durable : la parole à Adopte Un Bureau

La première pierre dans la construction d’un espace de travail responsable est bien entendu les locaux. Il s’agit ici de l’aménagement en mobilier de tous les espaces individuels (bureaux, open spaces, sièges de travail…), et collectifs (espaces de convivialité, tables de réunion…). En effet, on estime qu’en France plus de 2 millions de tonnes de mobilier sont jetées chaque année, dont 250 000 tonnes concernent le mobilier de bureau des entreprises. Pour tenter de réduire ces déchets, des solutions existent !

Adopte-Un-Bureau-amenagement

 

D’une part, le recours à du mobilier reconditionné se démocratise. Pour aménager tout ou une partie de ses espaces, il est aujourd’hui possible de s’équiper avec du mobilier de seconde main : certaines chaises vintage, mais aussi des sièges de travail, des bureaux, des rangements qui sont reconditionnés peuvent totalement trouver leur place dans un aménagement. Le travail de reconditionnement comporte ici deux volets : la restauration de la fonctionnalité, idéalement avec des pièces d’origine des fabricants quand elles sont disponibles, doit être accompagnée d’une rénovation de l’esthétique, pour que le résultat soit le plus proche possible de mobilier neuf. Notre promesse chez Adopte Un Bureau est que les défauts éventuels soient invisibles à 1 mètre de distance.

D’autre part, certains modèles permettent de s’équiper en mobilier neuf tout en prévoyant la deuxième vie dès l’installation. Cela permet de s’affranchir de certaines limites du reconditionné en termes d’homogénéité et de disponibilité dans le temps.

Parmi les modèles que nous déployons chez Adopte Un Bureau, on peut citer le leasing : tout en étalant les dépenses sur une durée de contrat de 3 à 5 ans en général, nous nous engageons à récupérer le mobilier à la fin du contrat si le client n’en a plus l’usage ou souhaite le renouveler.

Il existe également un modèle de rachat garanti : il s’agit ici de s’engager à racheter le mobilier déployé chez un client jusqu’à 10 ans à un prix fixé à l’avance. L’entreprise maîtrise ainsi dès l’achat la valeur résiduelle de son aménagement et peut garantir qu’aucun déchet ne sera généré pendant toute la durée de l’utilisation. Ces modèles, encore une fois, se basent sur des pièces fabriquées en Europe de l’Ouest, afin de garantir une disponibilité des pièces détachées à long terme.

Un dernier point important à préciser concerne la pérennisation du télétravail : l’aménagement doit aujourd’hui inclure à la fois les locaux de l’entreprise mais aussi ses extensions chez chaque employé, pour garantir une qualité d’installation la plus cohérente entre les deux espaces.

 

Employer une bureautique éthique : la parole à Rzilient

Aujourd’hui, toutes les entreprises utilisent le numérique, que ce soit leur cœur de métier ou non, l’enjeu de pollution numérique est devenu critique.

L’utilisation de TIC génère effectivement une « pollution numérique », conséquences négatives agglomérées à travers toutes les étapes du cycle de vie du matériel informatique. À titre indicatif, le numérique génère aujourd’hui plus de gaz à effet de serre (GES) que le secteur de l’aviation. Or, leur fabrication concentre systématiquement le plus d’impacts environnementaux avec 83% des émissions de GES, 88% de la consommation d’eau et 100% de la contribution à l’épuisement des ressources abiotiques.

Rzilient

 

S’impose alors le choix du reconditionné afin de réduire son empreinte numérique. Effectivement, allonger la durée de vie des équipements permet de lutter contre une surconsommation et obsolescence prédatrices. Des gains écologiques et économiques découlent de la réparation, du réemploi et du reconditionné. Remettre à neuf un matériel déjà produit et utilisé permet d’économiser 50 à 350 fois son poids en matières nécessaires à sa fabrication, et notamment en terres rares dont l’accès est jugé particulièrement critique par les instances internationales. S’inscrire dans une démarche de numérique circulaire fait du bien au portefeuille et à la planète !

Concilier transition numérique et transition écologique étant ainsi nécessaire, Rzilient se donne pour mission de promouvoir un numérique à impact positif et remettre des pratiques responsables et circulaires au centre de la démarche numérique des entreprises. Plus particulièrement, Rzilient accompagne les entreprises vers un numérique responsable pour transformer la gestion informatique, afin de la rendre plus simple et plus durable. En proposant aux organisations des produits reconditionnés et un support dans la gestion de leur équipement IT, l’objectif est de permettre aux entreprises de progresser dans leurs objectifs de durabilité, afin de s’inscrire dans une démarche de Responsabilité Numérique des Entreprises (RNE), nouveau pilier de la RSE.

Réduire son empreinte environnementale et préserver les ressources naturelles est, non seulement, nécessaire, mais sera demain obligatoire.

 

Végétaliser ses espaces de travail : la parole à aKagreen

Lorsque l’on évoque l’éco-responsabilité dans les bureaux, la végétalisation n’apparaît pas toujours comme la première mesure à prendre au sein des entreprises. Encore aujourd’hui les plantes sont beaucoup trop perçues comme des objets de décoration alors que leurs vertus dépassent largement ce rôle de “potiche”. En effet, de très nombreuses études ont démontré les bienfaits psychologiques et physiologiques du végétal sur nos comportements : bien-être, créativité, humeur, stress, productivité, fatigue, purification de l’air…

aKagreen

 

Les plantes sont également un excellent point de départ pour sensibiliser les collaborateurs aux questions environnementales et préparer les entreprises aux défis de la transition écologique. Végétaliser les espaces de travail est finalement un parti pris fort qui traduit l’engagement d’une entreprise. Dans le contexte actuel de mutation des espaces de travail et face à la réalité climatique, redonner sa place à la nature et au végétal apparaît comme un enjeu fondamental. Le bureau doit devenir un espace de libertés qui transforme, un lieu qui favorise l’expression de son potentiel et qui éveille les consciences environnementales.

Chez aKagreen, notre mission est de promouvoir la reconnexion à la nature et nous visons l’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) grâce aux plantes. Nous nous appuyons sur les principes de la biophilie, c’est-à-dire le lien inné et vital que nous entretenons avec le vivant, pour mettre en avant l’impact positif réel des plantes au bureau. Nous considérons les plantes comme des êtres vivants capables d’interactions émotionnelles avec les personnes qui les entourent. Exit les plantes seules punies dans un coin d’open space ou d’une salle de réunion, nous proposons des îlots de plantes groupées qui vont s’entraider et créer ensemble un environnement propice aux échanges, au bien-être et à l’engagement collectif. Comprendre les plantes c’est changer le monde !

 

 

Tout l’intérêt est d’engager une démarche globale, d’effectuer un bilan environnemental de l’entreprise afin de mesurer son empreinte et la réduire. Impliquer et engager tous les collaborateurs d’une entreprise pour plus de sensibilisation et d’action vers plus de responsabilité et de bien-être.

 

 

Cet article est le fruit 🍎 d’une collaboration tripartite à impact entre trois acteurs responsables : aKagreen, Adopte Un Bureau et Rzilient

Sources

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